Ce lundi, j’ai le plaisir de vous proposer un entretien avec Ludovic Metzker, auteur des romans « Ils ont rencontré John » et « La grotte » en auto-édition !
Son roman « Ils ont rencontré John » a rencontré un énorme succés puisqu’il aborde un sujet d’actualité qu’est le harcèlement moral et physique au sein d’un lycée !
***
Qui est Ludovic Metzker ?
Je suis un auteur indépendant qui a publié, depuis juin 2013, quinze livres. Bien avant d’écrire, j’ai longuement travaillé dans le domaine du commerce : prêt à porter femme, outillage, bureautique avec des services d’impression pour les professionnels, un peu dans la communication, l’impression… Je ne comptai pas mes heures !
Comment vous est venue l’idée d’écrire votre premier roman ?
Lorsque j’avais 18 ans, j’avais débuté l’écriture de plusieurs histoires. Elles tenaient dans un cahier, puis par la force des choses, je n’ai plus jamais trouvé le temps.
En juin 2013, j’ai voulu m’essayer de nouveau à l’écriture. 20 ans plus tard, un ami me souffla l’idée d’écrire un livre qui reprendrai l’idée de départ de la série télévisée DOCTOR WHO à ma sauce. Ainsi est né L’HOMME SANS NOM et mon désir d’écrire n’a jamais cessé depuis !
Dans votre tête au moment où vous vous dites je vais écrire… Expliquez-nous car écrire un livre ne doit pas être facile ?
Un livre n’est pas facile à écrire, effectivement. Me concernant, j’ai plus de 20 ans à rattraper en écriture et chose assez bizarre, mon cerveau a gardé en mémoire mes premières idées, mes toutes premières histoires ! Avant d’écrire, j’adorai lire : Vian, Dumas, Bernard Cornwell et j’en passe. Ils ont été pour moi l’étincelle qui a enclenché ce qui fait carburer mon cerveau !
J’avais déjà plein d’histoires à raconter, que ce soit en matière de Fantastique ou du Thriller, mon ordinateur regorge de plusieurs textes. Écrire demande du temps, énormément de temps et de la rigueur aussi. Durant un laps de temps, je me croyais incapable de faire cela et preuve en est que c’est faux!
Dans ma tête, toute l’histoire est là, attendant de sortir. Une fois que je suis en écriture, je dois être SEUL car je m’absente dans mon univers… Au risque de paraître pour un fou, je vois mes personnages, ils bougent et parlent, devant moi !
A part l’écriture qui occupe j’imagine plus de la moitié de votre temps, avez-vous d’autres passions ?
J’adore le cinéma, les voyages, me documenter… Je me souviens d’une phrase d’un ami qui disait que nous sommes sur cette Terre pour apprendre, s’enrichir et partager avec nos proches. Nous avons pour mission de transmettre la vie, notre savoir, nos connaissances à nos enfants, aussi !
Alors, en tant qu’auteur, cela peut sembler stupide, mais qu’importe, à mes yeux, nous sommes des scribes qui devons offrir au monde ce que nous vivons, nous voyons, nous découvrons ! Du moins, j’aime cette idée d’être un peu le Metatron et que les gens prendront plaisir en acceptant cela.
Et que lit en ce moment l’écrivain Ludovic Metzker ?
J’avoue ne pas avoir beaucoup le temps de lire en ce moment. Mais j’aime lire quelques auteurs, ceux que j’ai dans ma liste d’amis. J’ai une PAL énormissime, mais aussi des écrits interminables.
Je voudrais avancer dans les deux sens, mais tout est une question de choix, au final ! J’ai donc une liste de livres à lire en priorité. En revanche, je ne suis pas fan de SF pure et dure !
Concernant vos plus grands succès littéraires il y’a votre roman « Ils ont rencontré John ». Ce livre parle d’un sujet d’actualité puisqu’il aborde le harcèlement moral et physique au sein du lycée… Pourquoi ce sujet-là en particulier ?
Lors de mon adolescence, j’avais subi à mon tour le harcèlement, mais par rapport à de nombreux autres enfants, j’ai eu la chance d’avoir rencontré un pote, Fred, qui lui ne se laissait pas faire et tapait le premier dès qu’on l’emmerdait !
J’ai découvert que grâce à lui, il était possible de mettre une barrière entre les harceleurs et moi. Il ne faut surtout pas se leurrer, le monde dans lequel nous vivons actuellement est quasiment identique à celui de mon époque… il y a 30 ans de cela !
Les voyous existaient déjà dans les collèges ! Le seul hic de nos jours ? La prédominance des réseaux sociaux offre la starisation des abrutis ! Le con est de plus en plus populaire et ça ne fait qu’accroître un phénomène répugnant : viols dans les WC, tournantes, tabassages en règle…
Pensez-vous comme dans votre livre qu’« Il y’a des rencontres qui sauvent une vie et d’autres qu’il vaut mieux éviter » ?
J’en reste persuadé ! Tout au long de notre vie, n’est-ce pas ce qui nous arrive ? Des rencontres néfastes et des rencontres merveilleuses ! Il y a ceux qui nous rabaissent et croyez-moi, ce ne sont pas que des harceleurs, mais des types ordinaires qui ressemblent fortement au diablotin qui vous dit que vous ne serez pas capable de faire ceci, faire cela !
Puis, il y a ces gens qui ne vous connaissent pas forcément, mais ils ont le cœur sur la main, l’âme généreuse… ils se comptent sur les doigts d’une main, mais ce sont eux qui vous pousseront de l’avant ! Alors oui, il y a des rencontres qui sauvent et celle qu’il vaut mieux éviter ! John est celui que les gens néfastes ne doivent pas rencontrer…
Vous avez écrit également « La grotte », que voulez vous dire par « Ne cherchez pas à fuir ce qui est déjà en VOUS»?
Je ne peux pas en parler car ce serait spoiler le livre ! Il faut savoir que lorsque j’ai entrepris l’écriture de ce livre, j’ai pris la place d’une personne lambda et je me suis mis à sa place en me posant la question suivante : que ferais-je SI le monstre le plus ancien, celui qui a existé avant la vie et avant la mort, me poursuivait moi et qu’il voulait me montrer L’HORREUR sous toutes ses formes ? Je crois que nous aurions tous ce sentiment de panique !
Quels sont les retours que vous avez eus à ce jour concernant ces deux livres ?
Nombreux ont adoré JOHN pour son histoire, cette rencontre entre lui et la jeune Samantha. J’ai eu de très bons retours sur ce livre et le message a bien été compris par les lecteurs : John est violent, oui…
Mais pour sauver une jeune fille qui n’est pas la sienne, une jeune fille dont il pourrait en avoir rien à faire, au final, il va utiliser ses compétences et suite à sa promesse, tout faire pour la retrouver et lui redonner ce goût à la vie !
Je pense sincèrement que la vie doit être considérée comme un perpétuel échange, de la considération, le respect de la parole, d’une promesse. J’ai remarqué qu’il était tellement plus facile de haïr que d’aimer… Haïr, c’est faire du mal, sans prendre de risque ! Aimer, c’est prendre le risque d’avoir mal !
Avez-vous de nouveaux projets pour les mois à venir ?
Oh que oui… Plusieurs projets, même ! 25 histoires dorment sagement, mais mon problème est qu’en écrivant mes histoires, de nouvelles voient le jour, comme ça ! Mon cerveau aime bien me titiller.
Pour terminer, avez-vous un petit mot pour vos lecteurs ?
Je ne vais pas dire les mots habituels : LISEZ-MOI, mais si l’envie de retrouver un sacré mélange entre plusieurs genres vous tente alors… DECOUVREZ-MOI ! Merci à toi pour cette interview.
Ludovic Metzker, merci beaucoup pour votre disponibilité.