A l’occasion de la sortie de son 3e roman « Sous l’emprise du Scorpion: In Cauda Venenum » le 16/12/2019, j’ai le plaisir de vous proposer un entretien exceptionnel avec Thierry Vernhes !
Après «Il n’aurait jamais dû venir » un roman humoristique à tendance satirique et 13 histoires savoureuses à déguster sans modérations réuni dans un seul roman intitulé « Les chemins de l’impossible », Thierry Vernhes vous propose un thriller psychologique: “Sous l’emprise du Scorpion” qui invite les lecteurs à un voyage assez spécial dans un train reliant la ville de Bordeaux à la capitale Paris…
➡️ Amateur de thriller c’est tout à fait naturellement que j’ai accepté de faire une chronique sur le dernier roman de Thierry Vernhes que vous pouvez retrouvez ici
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Pouvez vous nous dire qui est Thierry Vernhes?
Se définir est toujours un exercice compliqué en soi. Je dirais que je suis un d’autodidacte, passionné et imaginatif. En réunissant ces trois aspects, il était donc plus facile pour moi de me projeter dans le domaine artistique en général et l’écriture en particulier.
Depuis votre plus jeune âge, vous aimez lire… Racontez nous ?
J’aurais bien voulu vous dire que je suis tombé dedans étant petit, mais ce ne fut pas le cas. Je suis venu dans la littérature sur le tard. Vers les 22-23 ans, j’ai commencé à lire des classiques de thriller. Du Stephen King entre autres.
Puis ensuite, je me suis aperçu que d’autres écrivains – on va dire plus littéraires -, m’ont tout particulièrement passionné.
Conclusion, je me suis mis à lire de tout. Du Zola jusqu’à Paul Auster en passant par Musso, Beigbeder et Levy (le grand écart !) et des romans historiques comme des polars. Jusqu’à prendre une claque dans la figure : « Les bienveillantes » de Jonathan Littell en 2006. C’est vraiment à partir de ce roman que j’ai décidé d’écrire…
Avez vous d’autres passions à nous dévoiler ?
J’adore le dessin. J’ai posté quelques esquisses sur Facebook, mais malheureusement, je n’ai plus le temps. J’ai reporté du coup toute mon énergie du dessin dans l’écriture. J’aime aussi jouer de la guitare, faire du footing et du badminton.
Pour ceux qui ne vous connaissent pas, dites-nous quel est votre style littéraire ?
Je n’ai pas de style prédéfini. Je suis un vrai caméléon de la plume. Pour preuve, mon premier roman est plutôt humoristique et satirique, mon second, un recueil de nouvelles, baigne essentiellement dans le fantastique et la rêverie et celui qui va sortir risque de donner des sueurs froides pour ceux qui prochainement voudront prendre le train. Ce sera un thriller psychologique.
Quel a été le moment déclencheur où vous vous êtes dit, « Je vais moi aussi écrire un roman » ?
Comme je l’ai dit, le moment déclencheur, ce fut après la lecture des « Bienveillantes » de Jonathan Littell en 2006. Pour le coup, ce fut un véritable déclic. Pour moi, je n’avais pas lu un roman de plus de 1000 pages, mais une véritable fresque sur la seconde guerre mondiale.
Je ne me souviens pas de la date précisément, mais ça s’est passé rapidement, du genre, le lundi je terminais le livre, le mardi matin je me suis mis à écrire…
Donc, une fois ce déclic, vous avez écrit votre premier roman intitulé «Il n’aurait jamais dû venir » un roman humoristique à tendance satirique édité chez « Librinova » le 23 mai 2018. Pouvez vous nous en dire plus ?
« Il n’aurait jamais dû venir» est arrivé bien plus tard. 12 ans après. Pendant une dizaine d’années, j’ai écrit des textes qui sont depuis restés dans mes tiroirs. Pour ce qui est de l’histoire en elle-même, cela m’a pris juste après les élections présidentielles, en 2017.
Une nouvelle page de France venait de se tourner. Une page faite des hauts et des bas avec Mr Hollande, mais ce fut une page où, hormis la série d’attentats désastreuse, on avait un Président qui nous a bien fait marrer. Jaune souvent, mais voilà, j’avais mon point d’ancrage pour commencer une histoire. Ce n’est pas un roman sur la politique, c’est un roman basé sur une seule question : Que feriez-vous si un jour un président de la république débarquait chez vous ? Et là, c’est parti!
Voilà, cela ne va pas plus loin, car je pense que ce n’est pas mon rôle de donner mes positions politiques. J’ai raconté une histoire absurde avec un personnage réel de la vie politique, à chacun ensuite de penser ce qu’ils veulent sur ce texte. Est-ce que j’ai été trop loin dans la satire ou pas ?
A chacun de faire sa propre opinion, mais les retours ont été globalement positifs.
Ensuite vous avez écrit treize histoires savoureuses à déguster sans modérations réuni dans un seul roman intitulé « Les chemins de l’impossible ». Racontez nous ce style pour ce 2e ouvrage ?
Pour celui-ci, tout est parti d’un challenge. Une fois, une amie m’a demandé si je pouvais écrire une histoire par jour. Je lui ai répondu que je ne savais pas, du coup, elle m’a lancé le défi de me donner un mot par jour et de ce mot, que je raconte une histoire en quelques pages. Je l’ai relevé et cela a donné par la suite « les chemins de l’impossible ».
Comme je n’avais pas de style défini, j’ai augmenté la difficulté en écrivant une histoire par jour avec pour chacune un style différent : polar, thriller, humour, fantastique, autobiographie… La particularité de cet ouvrage, c’est que tous les personnages qui ont figuré dans les histoires se retrouvent à la dernière comme dans une espèce de bouquet final.
Quels sont les retours que vous avez eu concernant ces deux premiers ouvrages ?
Beaucoup de retours positifs pour le premier. J’ai été d’ailleurs agréablement surpris, car je pensais que le côté politique allait rebuter les gens. Visiblement, je me suis trompé. Quant au second, les retours furent plus modestes.
C’était quelque chose que j’avais prévu car les recueils de nouvelles sont un format qui ne fait pas l’unanimité chez les lecteurs. En général, les gens aiment lire des romans et pas forcément des petites histoires.
Le 16/12/2019, sortira votre 3e et dernier roman « Sous l’emprise du Scorpion » un thriller psychologique qui invite les lecteurs à un voyage assez spécial dans un train reliant la ville de Bordeaux à la capitale Paris… Parlez-nous de ce dernier ?
Maxime Vivien doit prendre le train pour Paris, mais il ne sait pas encore pourquoi. Durant son voyage, il va penser à une multitude de choses. Tout se passe bien jusqu’à ce qu’un vieil homme inquiétant vienne s’asseoir à côté de lui. Il va lui parler et au fil de la discussion va lui faire comprendre la raison de sa venue.
Il est là pour sauver les gens et il ne repartira de la voiture que s’il a obtenu ce qu’il souhaitait, c’est-à-dire l’âme de chacun. Sauf que tous les voyageurs que composent la rame sont loin d’être irréprochables. Est-ce que le vieil homme arrivera à ses fins ?Je ne peux en dire plus. Le reste est dans le roman.
Avez vous des projets que vous souhaiteriez nous faire partager ?
Pour l’instant, je vis au jour le jour, un livre après l’autre. Donc mon prochain projet sera mon prochain roman.
Pour terminer, avez vous un mot pour ceux qui vous lisent et ceux qui ne vous ont pas encore lu ?
Pour la première catégorie, à très vite, et pour la seconde catégorie, à bientôt, j’espère.
Thierry Vernhes, je vous remercie pour cet entretien et votre confiance. A bientôt !
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