Echange avec Christian Guillerme auteur d’un premier thriller « La corde de Mi » édité depuis fin 2018 aux éditions « Arts en mots »
Ce roman se déroule dans le monde de la musique metal semi-pro et amateur, dans les studios de la région parisienne que l’auteur connais par cœur pour les avoir arpentés des années durant…
Retrouvez cet échange avec Christian Guillerme qui en plus d’être un auteur est aussi… Je vous laisse le découvrir !
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Christian Guillerme, pouvez-vous nous dire qui vous êtes?
Je suis né à Clichy-la-Garenne, dans le 92. Je suis un ancien musicien de studio et ex-bassiste de groupes de rock, je vis actuellement en Seine-et-Marne. J’exerce un job dans le monde du digital et de l’internet au sein du premier assureur mondial, dans le quartier d’affaire de La Défense.
Pourquoi avez-vous décidé de devenir écrivain ?
En fait, cela faisait un moment que cette idée me travaillait, mais je n’avais jamais eu le courage de m’y mettre vraiment. Et puis, en février 2016, profitant d’un voyage de mon amie en Équateur et de l’absence de mes enfants partis en Thaïlande avec leur mère, j’ai posé la première ligne de ce qui allait devenir La corde de Mi.
L’écriture n’est pas votre seule passion, vous aimez aussi la musique. Racontez-nous…
Cela fait très très longtemps que je suis musicien. J’ai l’impression de ne jamais avoir été autrement que musicien. J’ai commencé très jeune, dans des groupes de punk, puis tout naturellement, j’en suis venu au Heavy-Metal et au Hard-Rock, ce qu’on appelle aujourd’hui le « metal » de façon générique. Je suis un parfait autodidacte de la basse, j’ai tout appris à l’oreille, car je lis très mal les partitions. La musique est la grande passion de ma vie en fait.
Avant de parler de vos romans, j’aimerais qu’on parle de la plate-forme « Short Éditions ». Vous voyez où je veux en venir ?
Oui, tout à fait. J’ai fait mes premiers pas sur cette plate-forme, c’est très formateur. Il y a des thèmes à respecter, et un nombre limité de caractères. La nouvelle, si sélectionnée, est ensuite soumise aux votes des internautes inscrits sur la plate-forme. J’ai eu de la chance, j’ai écrit 8 nouvelles pour eux, et j’ai été finaliste 4 fois. Je touche d’ailleurs des droits d’auteurs sur ces 4 nouvelles, car je suis diffusé sur des bornes dans les gares, et sur un magazine numérique.
Votre premier roman « La corde de Mi » édité depuis fin 2018 aux éditions « Arts en mots » est un véritable thriller. Parlez-nous de ce dernier ?
La corde de Mi est un pur thriller. Il se déroule dans le monde de la musique metal semi-pro et amateur, dans les studios de la région parisienne que je connais par cœur pour les avoir arpentés des années durant. Tous les protagonistes sont tirés de personnes qui existent réellement, j’en ai juste changé les prénoms.
Il n’y a pas de forces de l’ordre, juste des personnes lambda confrontées à une situation totalement inconcevable dans leur quotidien. Comment vont-ils s’en sortir, pourquoi eux ? Quels seront les dommages ? C’est là toute l’intrigue.
La passion que vous avez de la musique vous a-t-elle aidé dans l’écriture de ce roman ?
Absolument. Je voulais depuis des années écrire ce roman, mais bon, la vie et ses impératifs (et une certaine paresse) m’avaient toujours empêché de mettre sérieusement ce projet à exécution. Lorsqu’il s’est agi d’inventer une histoire, le monde de la musique était tout trouvé comme toile de fond. Je connais cet univers par cœur, et le nombre d’anecdotes glanées durant toutes ses longues années pourrait couvrir sans problème plusieurs tomes !
Quels sont les retours que vous avez pu avoir le concernant ?
Honnêtement, les retours sont tous très positifs. Un peu plus d’une centaine et seulement 3 vraiment négatifs. Je crois que beaucoup de personnes ont découvert un monde qu’elles ne connaissaient absolument pas, et c’est aussi ça qui participe au succès de ce 1er roman !
Votre prochain roman qui sera quand à lui dans un univers totalement différent paraîtra en mai 2020 aux éditions « Taurnada ». Vous pouvez nous en dire plus ?
Je suis très fier que mon prochain roman sorte chez Taurnada. Il s’agira effectivement d’un thriller qui se déroulera dans l’univers de l’urbex (Urban Exploration). Un univers là aussi totalement étranger à beaucoup de personnes. Il s’agit de découvrir d’anciennes friches industrielles (hôpital, asile, sanatorium, usine…) fermées et interdites d’accès au public. C’est quelque chose qui peut s’avérer dangereux de par les sites eux-mêmes, mais aussi par les gens que l’on peut y croiser, pas toujours bienveillants.
Il s’agit d’un petit groupe de 4 urbexers qui accepte contre argent de passer une nuit complète dans un sanatorium désaffecté. Problème, ils ne sont pas seuls.
Hormis la sortie de votre 2nd roman, quels sont vos futurs projets ?
Je suis en pleine écriture de mon 3e thriller. La toile de fond sera le monde du marché de l’occasion via les sites en ligne. Il y a beaucoup à dire et écrire sur le sujet.
Pour terminer cet entretien, que voulez dire à vos lecteurs ?
J’ai pour habitude de répondre à cette question avec une phrase qui résume bien ce que j’ai envie de faire passer comme message à mes lecteurs. « Sans vous je ne suis rien… mais avec vous je peux tout ! »
Christian Guillerme, je vous remercie d’avoir répondu à mes questions.