Ce lundi, je vous propose un entretien avec Nelly Topsher auteure du roman « Renaissance » édité depuis octobre 2018 aux éditions « Arts en mots ».
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Nelly Topscher, qui êtes-vous ?
Je suis moi ! Quelle entrée en matière, non ? Plus sérieusement âgée de 45 ans, je suis juriste de métier. Mariée et habitant dans les Yvelines, je revendique néanmoins mes origines Montpelliéraines !
Pourquoi et comment avez-vous commencé à écrire ?
J’ai d’abord tenu des journaux intimes étant adolescente mais je me suis ennuyée à parler que de moi ! C’est lors de mes études de Droit et plus particulièrement divers stages, que j’ai eu envie de raconter des histoires. J’y ai rencontré des gens formidables qui m’ont poussée à écrire ce que je voyais en cabinet d’avocat ou commissariat.
C’est ainsi que sont nés mes deux premiers romans, Retour vers l’Amour et Renaissance. Pourquoi j’écris ? Cela dépend de mes textes. Certains sont expiatoires, thérapeutiques. D’autres ont simplement vu le jour car je voulais raconter une histoire et que j’aime écrire.
Vous avez longtemps hésité à donner vie à vos romans… Racontez nous !
Quand jeune diplômée, je me suis retrouvée sur le marché de l’’emploi je n’ai plus du tout eu le temps d’écrire. J’ai d’abord construit ma carrière professionnelle et personnelle avant tout autre chose. Ce n’est qu’en 2017, lors d’un appel à concours de nouvelles que j’ai renoué avec l’écriture. Depuis je n’ai plus arrêté.
Souvent les auteurs ont une habitude lorsqu’ils écrivent… Certains mangent, écoutent de la musique, s’isolent… Et vous que faites vous ?
Quand tout roule je n’ai aucun rituel particulier. Ce n’est qu’en cas de scènes qui bloquent ou dont le rendu ne me plaît pas que j’écoute du Metal. Souvent le même morceau en boucle durant des heures ! Metallica ou les Gun’s and roses me sauvent très souvent la mise dans ces moment-là.
Votre roman « Renaissance » édité depuis octobre 2018 aux éditions « Arts en mots » est une Romance dramatique. Pouvez vous nous en dire plus ?
Ce roman est celui auquel je tiens le plus. Sans mon maître de stage et son exigence, je ne serai jamais allée au bout du projet. J’ai souhaité retranscrire tout en romançant, le combat de ces très nombreuses femmes croisées dans ce cabinet spécialisé en droit des victimes de violences sexuelles.
Ces femmes-là pleurent énormément, souffrent plus que de raison, affrontent des démons quotidiens dès qu’un homme les approche, mais toutes rêvent de s’en sortir et redevenir comme avant le drame. Il est évident que la plupart de ces femmes n’ont pas le destin que j’offre à mon héroïne, mais toutes méritent de tomber sur un homme patient, aimant qui leur réapprendra à faire confiance et à apprivoiser à nouveau leur corps meurtri.
Ce roman se veut aussi un roman judiciaire. J’espère avoir réussi à rendre les procès d’assises bien plus digestes pour tout le monde. Quant à la Mafia, c’est juste un clin d’œil à mon mémoire de fin d’étude portant sur la comparaison du crime organisé entre la France et l’Italie. Et aussi car ce milieu me fascine grandement.
Vous avez eu, sans doute, de nombreux retours concernant ce roman ?
De nombreux non, je suis encore loin du best-seller, mais ceux reçus m’ont rassuré sur le fait que le message est passé. C’est d’ailleurs ce qui me fait le plus plaisir sur les avis sur mes romans. Voir que les lecteurs (et oui des messieurs lisent et apprécient mes romances !!) et lectrices ont su décoder les messages, les valeurs mises en avant, est quelque chose que je trouve gratifiant.
Votre prochain roman sortira en janvier et sera un thriller intitulé « As-tu rêvé ? ». Sans trop nous dévoiler son contenu, pouvez vous nous en dire plus ?
Je vous livre le résumé Gabriel, capitaine de police, a tout pour être heureux. Exercer un métier qu’il adore et aimer sa compagne avec qui il a de doux projets font du quadragénaire un homme comblé. Au retour d’un week-end en amoureux, il est victime d’un accident où Élisabeth est tuée. À sa sortie de coma, il découvre qu’en plus d’être seul ; il doit désormais vivre avec un nouveau don. Gabriel se met alors à rêver des scènes de crimes sur lesquelles il se rend quelques heures plus tard. Ses deux co-équipiers, Jérôme et Guillaume, l’accepteront alors très rapidement avec ces nouvelles sensations.
Il sera également épaulé par Émilie, sa psychiatre qui l’aidera aussi à se reconstruire en tant qu’homme. Un violeur et tueur d’enfants sera la première enquête sur laquelle le flic mettra son don en action. Quelques mois plus tard, une vague de meurtres atroces de jeunes femmes mettra, ensuite, les policiers sur la trace du Maître. Parviendront-ils à enrayer la folie meurtrière de ce tueur prêt à tout pour mettre son génie et talent en œuvre ?
Ce roman, comme la plupart de mes manuscrits, est né d’un nouvelle. J’ai eu envie de faire vraiment vivre pleinement les personnages. Même si j’aime tous mes personnages, Gabriel est celui pour lequel j’ai un profond attachement. C’est celui aussi qui a le plus pris les rênes dans la phase d’écriture.
Avez vous d’autres projets que vous souhaiteriez nous faire partager ?
J’ai toujours des projets ! Deux sorties sont d’ores et déjà prévues pour 2020. Deux romans sont écrits pour 2021 et attendent patiemment leur heure. Et des notes sont prises pour un, voire deux autres thrillers. C’est un genre où j’ai pris un énorme plaisir à écrire et sur lequel je pense je renouerai assez vite.
Avez-vous quelque chose à rajouter pour vos lecteurs ?
Évidemment je ne peux que les remercier de me suivre, pour certain(e)s, depuis le début de l’aventure. J’espère qu’ils sauront aussi apprécier la sortie de ma zone de confort pour accueillir « As-tu rêvé ? »
Nelly Topsher, merci à vous et à bientôt.