Cette fois, je vous propose un échange avec Philippe Meisburger auteur d’un premier roman “C’est arrivé en avril” qui vous invite à un raod-trip romanesque à travers les Etats-Unis dans la lignée de la science-fiction hoolywoodiène.
Alors chers lecteurs et lectrices, j’ai un message de la part de l’auteur: Vous en avez marre de la grisaille d’automne ? Vous avez envie d’une aventure mêlant mystère, suspense, road trip complots et une touche de science-fiction ? “C’est arrivé en avril” est fait pour vous ! Vous allez me dire “Oui, mais on est en décembre” et l’auteur de vous répondre “Qu’importe ! “C’est arrivé en avril” est le livre qu’on peut lire toute l’année…” !
Donc en attendant ma chronique sur ce dernier en cliquant ici, retrouvez ci-dessous cet échange avec Philippe Meisburger.
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Dites-nous qui est Philippe Meisburger ?
Il paraît que c’est moi ! Non, plus sérieusement, je suis l’auteur (auto-publié) de mon premier roman intitulé « C’est arrivé en avril ». J’habite un coin de France aux confins est du pays, là où l’hexagone touche l’Allemagne et la Suisse, dans le sud de l’Alsace.
Je suis du pays des cigognes, de la choucroute, des bretzels, des tartes flambées, des fleischschnackas (oui oui!) et même d’autres spécialités plus locales encore, aussi délicieuses qu’imprononçables (essayez de dire « gfelltichalbsbrocht » pour voir!).
Je ne suis pas arrivé en avril étant donné que je suis né le 29 mars 1975 (raté à trois jours près ! Même si le reste de ma vie a souvent été un poisson d’avril qui s’ignore…).
Bref, je suis le gars lambda qui un jour a écrit un bouquin, ce qui me vaut cette interview… sinon que dire… 1m78, un peu trop de kilos, des tablettes de chocolat… dans le ventre (désolé les filles!), châtain foncé, des lunettes pour y voir au loin (remarque sans, tu imagines les gens plus que tu ne les vois, donc tu ne croises plus que des top models dans la rue… alors qu’en fait, la seule taupe modèle, c’est moi… enfin bon, ce sont là les joies de la myopie…).
À part l’écriture, je pratique aussi la photographie (je suis même secrétaire du photo club dont je suis membre) et j’eus pratiqué la MAO (musique assistée par ordinateur). Je suis également membre d’un club d’astronomie, où j’ai d’ailleurs découvert quelques éléments peu connus du grand public ayant nourri le scénario de « C’est arrivé en avril ».
C’est d’ailleurs aussi auprès de ce club que j’ai appris à vulgariser la science, ce qui m’a été très utile lors de la rédaction de mon roman.
Après des études en informatique, vous avez étudié l’audiovisuel et le cinéma avant de travailler quelques années pour une société de production… Pourquoi avoir choisi l’écriture ?
Pour d’évidentes questions de liberté ! Quand on est dans l’audiovisuel, avoir des idées c’est bien. En avoir que l’on peut réaliser pour pas cher, c’est mieux.
Bref, on est toujours obligé de brider son imaginaire en fonction de l’enveloppe budgétaire du projet, alors que dans le roman, tu n’as pas ce problème. Que tu écrives « Karine est assise sur sa chaise, les yeux dans le vague, se remémorant avec nostalgie la soirée de la veille » ou « À bord de son vaisseau spatial, Karine s’apprête à livrer bataille à quinze mille aéronefs extraterrestres », le coût est à peu près le même à l’écrit. À l’écran, c’est un peu différent.
Tu finances le plan tiré de la seconde phrase avec le budget entier du film dont serait tiré la première… À titre d’exemple, j’ai évalué à la louche combien coûterait, selon les standards actuels, la réalisation du film tiré de « C’est arrivé en avril ». Réponse : entre cent et cent quarante millions de dollars… à votre avis, aurait-on confié ce budget à un réalisateur dont ce serait le premier film ? Bien sûr que non ! Alors que là, avec un logiciel libre de traitement de texte, j’ai pu écrire un roman au style volontairement très cinématographique, m’inspirant de techniques issues de l’écriture scénaristique, afin que chaque lecteur puisse devenir le réalisateur de son propre film qu’il se projette dans sa tête.
Cet aspect-là est crucial à mes yeux, c’était une vraie volonté de ma part, et je suis très heureux de voir que dans les retours que je peux avoir sur les blogs et autres sites marchands, ces derniers mettent en avant le côté très cinématographique du roman. Cela signifie que j’ai réussi à transmettre cette idée, ce feeling cher à mon cœur.
Fin 2015, vous vous lancez dans la rédaction de votre premier roman, « C’est arrivé en avril » pouvez-vous nous en parler ?
« C’est arrivé en avril » démarre comme un film catastrophe : un matin qui a tout pour être ordinaire, Manhattan explose, façon 11 septembre XXL, aussitôt suivie par d’autres grandes villes d’abord aux USA puis dans le monde entier. L’évacuation générale est décrétée et Vincent, le protagoniste, est obligé de se réfugier à la campagne chez Dylan, un ami de fac qui lui a caché un secret : sa sœur Karine, aveugle depuis une prise d’otages qui a mal tourné.
Vincent et Karine vont se rapprocher, mais très vite, un événement inexplicable va faire qu’ils vont se retrouver seuls au monde… plus d’ami de fac, plus de proches, plus personne. Juste Karine, ses intuitions étranges et Vincent…
De là va suivre une odyssée qui va mener Karine et Vincent de découverte en découverte, jusqu’à la révélation finale… je ne peux vous en dire trop, car le roman est basé sur des retournements de situation en veux-tu en voilà, mais attendez-vous à tout, y compris à des scènes d’action encore jamais vues à Hollywood !
Une chose est sûre : en le rédigeant, j’ai surtout veillé à écrire un livre tel que j’aurais aimé en lire… et les premiers retours semblent indiquer que je n’étais pas seul dans mon cas.
Vous diriez que c’est plutôt de la « Science-Fiction » ou une « histoire d’amour » ?
Alors clairement pas histoire d’amour, même s’il y en a une entre Karine et Vincent, ça reste un élément secondaire (mais nécessaire) du roman. Après Science-fiction… Bon, il y a des éléments de science-fiction dans Avril, et si un jour le roman devait être adapté au cinéma, c’est sans doute dans cette catégorie qu’on le rangerait. Néanmoins, ce n’est pas purement un récit de science-fiction dans le sens où je ne crée pas un monde…
L’histoire ne se déroule pas « il y a bien longtemps, dans une galaxie lointaine, très lointaine… », mais sur notre bonne vieille terre, à l’époque actuelle. Avouez qu’il y a plus dépaysant…
En fait, un des constats que j’ai établi grâce à mon aventure « c’est arrivé en avril », c’est qu’il manque des catégories en librairie, à commencer par celle où je pourrais classer mon roman !
En effet, comment expliquer que la science-fiction cartonne au ciné et à la télé, et ne soit que portion congrue en librairie ? Pourquoi la SF fait-elle peur au grand public dès qu’elle est présentée sous forme de roman, alors que sur écran, elle fait salle comble ou audimat d’enfer ? Et pourquoi certains romans de SF sont-ils classés comme thrillers (tous les Michael Crichton par exemple, dont « Jurassic Park », « Prisonniers du temps » ou « Sphère », qui pour moi sont de la SF) ou même René Barjavel : sa « Nuit des temps », considérée comme l’un des chefs-d’oeuvre de la SF française du XXe siècle, est désormais vendue au rayon « littérature générale » !
Il manque selon moi une catégorie en librairie, qui réunirait ces romans mi-thriller mi-SF comme ceux cités ci-dessus, qui de plus sont souvent pensés davantage comme un film que comme des objets littéraires au sens classique du terme, bref un genre qui signifierait aux yeux du grand public : équivalent livresque d’un film de SF ou d’une bonne série Netflix.
Un collègue auteur (Michael Millasseau) a proposé le terme de « SF hollywoodienne ». Pourquoi pas… c’est un terme qui annonce bien la couleur : œuvre créée pour le grand public, imprégné des codes cinématographiques actuels. Si quelqu’un a une meilleure expression, je suis preneur.
En tout cas, voilà un débat qu’il est intéressant de faire vivre, afin de mettre le mot juste sur les récits qu’une nouvelle génération d’auteurs français imprégnés de cet univers est en train de produire, et qui – à mes yeux – auraient un grand potentiel auprès du grand public (comme les films hollywoodiens, quoi…), pour peu qu’une catégorie adéquate, reconnue comme telle par les libraires et leurs clients, voyait le jour.
Quels romans classerais-je dans cette catégorie ? Tous ceux cités ci-dessus (les Crichton, les Brajavel), pas mal de bestsellers américains (Les A.G.Riddle, James Rollins,…) ainsi que quelques frenchies comme « Ces êtres venus d’ailleurs » de Michael Millasseau, « Silences Glacials » de Gwendoline Cachia (que tu as eu le plaisir d’interviewer) et bien sûr, « C’est arrivé en avril ».
Comment vous est venue l’idée d’écrire ce roman ?
« C’est arrivé en avril » est né de la rencontre de deux rêves dont je me suis souvenu à mon réveil. Ces derniers avaient fait naître en moi deux germes d’histoires auxquelles il manquait souvent ou un début ou une fin. Le déclic de réunir les deux romans avortés est née d’une anecdote autobiographique présente dans le roman – que certains lecteurs ont même déjà trouvé tirée par les cheveux, alors qu pourtant… : celle où Vincent découvre que Karine, jeune femme aveugle, est également photographe.
Dans le roman, la jeune femme est déjà passionnée de photographie avant de perdre la vue, dans la réalité l’aveugle photographe que je connais n’ a jamais vu : en effet, elle est aveugle de naissance, et n’a de fait aucun imaginaire visuel. Bref, la réalité dépasse un élément de fiction jugé « too much » par certains lecteurs !
Je me souviens encore du jour où elle m’a contacté sur Facebook pour me demander des conseils pour améliorer ses cadrages. Sur le coup, j’ai cru que la médecine avait trouvé un moyen d’enfin lui offrir la vue, mais non : comme mon héroïne, elle dispose d’une application spécialisée, l’aidant (un peu) à cadrer ses clichés.
Quoi qu’il en soit, cette révélation m’a donné le chaînon manquant qui, soudain, a fait s’associer mes deux avortons d’histoires qui, comme par magie, n’en faisaient dès lors plus qu’une.
Enfin ce roman se veut être une célébration de deux jeunes femmes. Une qui m’a sauvé la vie avant de mourir quelques années plus tard dans un tragique accident, l’autre pour avoir été mon premier grand amour, un amour que l’on n’oublie jamais… la rencontre – imaginaire – de ces deux personnes qui ont compté dans ma vie ont donné naissance au personnage de Karine.
Comme à vos lecteurs, si on vous disait que demain, votre ville serait rayée de la carte, qui seriez-vous le jour de la fin du monde ?
Je crois qu’un peu comme tout le monde, je serais mal… après il y a fin du monde et fin du monde. Si c’était une fin du monde à la Independance day, je serais surtout un réfugié en Suisse ! En effet, avec son réseau de grottes aménagées, l’Helvétie – et l’Afghanistan – serait the place to be en cas d’attaque alien. Si c’était une fin du monde à la « C’est arrivé en avril », j’espère que je saurais être une Karine au masculin…
Mais bon, probablement que comme tout le monde, j’essaierais de passer mes derniers moments auprès de mes proches, qu’ils aient deux ou quatre pattes…
Quels sont les retours de lecteurs que vous avez eus concernant ce livre ?
Très majoritairement excellents ! Ceux qui me touchent le plus sont les jeunes qui, pour certains, ont découvert le plaisir de la lecture avec mon roman qu’ils ont dévoré, malgré leurs réticences face à la taille de la bête… que leur témoignage me soit parvenu de vive voix ou par maman interposée, ce sont là sans doute les plus beaux retours possibles.
Au passage, je dirais que cela traduit un réel problème au sein du monde littéraire : comment se fait-il que les jeunes n’aiment pas lire ? Dans leur immense majorité, la réponse est : on a été dégoûtés des bouquins par les lectures obligatoires au collège et au lycée… plutôt que de se plaindre du fait que « les réseaux sociaux fabriquent une génération de débiles », qu’on se demande plutôt pourquoi ces réseaux sont plus attractifs que les livres… ou du moins l’image que les jeunes générations en ont.
C’est d’ailleurs un véritable problème pour tous les auteurs de SF « hollywoodienne » : on a un public potentiellement immense… mais ce dernier à oublié – ou même jamais découvert – le chemin qui mène à la librairie. C’est ballot, non ?
Personnellement, je serais parfaitement prêt à nouer un partenariat avec le ministère de l’Éducation nationale, à aller parler bouquins dans les collèges et les lycées, affaire de faire découvrir à la jeunesse qu’on peut « kiffer la lecture ».
Avez-vous de nouveaux projets d’écriture pour les mois qui viennent ?
Oui !
Je ne veux pas vous en dire plus, mais le sous-titre du nouveau projet pourrait être : « Qui seriez-vous le jour de la fin du monde ? »… ah, c’est déjà pris ? 😉
Contrairement à « C’est arrivé en avril », le scénario de ce nouveau projet serait – hélas pour nous – parfaitement réalisable, avec quelques complicités au sein d’une agence spatiale, certes… je ne veux bien sûr pas trop en dire, mais ça devrait être de l’action et du mystère à haute dose avec, comme dans « C’est arrivé en avril », une révélation finale des plus explosives…
Cette fois, le projet devrait être rangé en catégorie thriller, même si pour beaucoup de lecteurs, ce serait de la SF… une SF tout à fait à notre portée, pour notre plus grand malheur… mais j’espère le plus grand bonheur de ceux qui le liront.
Un petit avant-goût ? Disons que si dans « C’est arrivé en avril », nous traversons les USA d’est en ouest, le terrain de jeu du prochain sera plus global. Au programme : USA toujours (Arizona, Washington, Maine), mais aussi Norvège (archipel du Svalbard) et Espagne (Ibiza). Un voyage muy caliente sur les traces d’un complot absolument hallucinant.
Le scénario est prêt dans les grandes lignes, là je le développe afin que tout s’enchaîne de manière fluide, puis, une fois cette tâche achevée, je le rédigerai enfin.
C’est d’ailleurs toujours ainsi que je fonctionne : je commence par définir une trame générale, puis je scénarise en détail chaque chapitre, puis je les rédige, puis je les relis / corrige plusieurs fois afin que la narration soit fluide. Et après, ‘y en a qui osent dire qu’on ne bosse pas !
Avez-vous prévu de participer à des salons ou à des séances de dédicaces prochainement ?
J’aimerais bien ! J’en ai d’ailleurs effectuée une au Leclerc de ma ville, où j’aurais été – dixit les vendeurs – l’une des plus grandes ventes de l’année… faut dire que j’ai passé les deux dernières heures de la dédicace à refuser du monde, pour cause de rupture de stock… et encore, j’avais amené le rab de bouquins que j’avais chez moi…
Après, ça dépendra du bon vouloir des librairies… quand elles apprennent que c’est de l’impression à la demande – et donc qu’ils ne peuvent retourner les invendus – ils sont soudain réticents… bizarre, non ? Après ils seraient d’accord à ce que je vienne avec mes exemplaires que j’ai payés plein pot… mais veulent quand même se prendre la marge du libraire… la laisser une fois, OK, deux fois, non… ça reviendrait à gagner la somme incroyable de moins six euros par livre vendu… non, non, non et non !
Sinon je devrais participer au Forum du Livre de Saint-Louis (http://forumlivre.fr/), à la mi-mai 2020. C’est l’un des grands événements du genre dans l’Est. Je me réjouis d’avance. 🙂
De toute façon, toute opportunité de rencontrer mon potentiel public est bonne à prendre…
Autoédition ou édition ?
Bien sûr que, comme de nombreux auteurs auto-édités, je cherche à passer à l’étape d’au-dessus qu’est à mes yeux l’édition traditionnelle à compte d’éditeur… mais pas à n’importe quel prix. Le problème n’est pas tant le pourcentage que me concéderait un éditeur – tant qu’il est dans les normes du marché pour un primo-roman, ça me va – mais dans les efforts promotionnels qui seront effectués autour du roman. C’est là, le nerf de la guerre…
Pas question de signer chez un éditeur mal distribué et/ou ne comptant que sur sa bonne étoile pour que les gens découvrent mon roman… on l’aura compris, le prestige d’être édité à compte d’éditeur, je m’en [biiip] les [biiip] ! Le prestige en général, c’est la même musique. Combien de fois m’a-t-on proposé d’être payé en « gloire » ou en « prestige » dans ma vie ? Manque de pot, la devise qui a cours, c’est l’Euro ! Pas la gloire ou le prestige… va une fois payer ton loyer à coup de gloire ou de prestige, pas sûr que ton proprio accepte…
Alors je sais, ça fait Picsou rapace encore plus avide que les traders de Wall Street, mais moi, je ne suis pas dans le politiquement correct de l’auteur qui soi-disant fait ça juste comme passe-temps. On passe des heures et des heures sur nos romans, on a parfaitement le droit d’espérer en vivre. Je ne vois pas pourquoi un comptable aurait le droit de vivre de son boulot et pas un artiste !
Tout travail mérite salaire, ou alors si vous n’êtes pas d’accord, plaidez pour la mise en place d’un (vrai) revenu universel… or comme l’idée ne semble pas avoir séduit mes compatriotes – j’en veux pour preuve les scores de Benoît Hamon aux dernières élections – ben désolé, mais je vais continuer à essayer de gagner ma vie grâce à mes romans, et ce sans complexe !
Je précise bien. Le but n’est pas de devenir riche, juste de vivre honnêtement de son travail. Alors je sais, c’est moins happy-happy-feel-good-tout-le-monde-il-est-beau-tout-le-monde-il-est-gentil que ce qu’on peut lire dans une majorité d’interviews, mais au moins, je parle un langage de vérité…
Par ailleurs, je peux t’assurer qu’entre auteurs, ça parle bien plus chiffres que lettres, donc ceux qui te diront le contraire, tu pourras allumer le détecteur de mensonges, il devrait être dans le rouge vif…
Voilà en tout cas pourquoi signer avec un éditeur faisant bien son travail me plairait, mais faut-il encore trouver la perle rare. Or une chose est sûre : je serai mieux défendu par moi-même en tant qu’auto-éditeur que par un éditeur pour qui je serais la cinquième roue du carrosse, ou alors un autre qui, même plein de bonne volonté, n’aura pas le bras plus long que moi…
Enfin il ne faut pas oublier un élément majeur : lorsque tu signes ton roman avec un éditeur, tu lui cèdes tes droits. Pas question d’aller voir mieux si une meilleure opportunité se présente, alors que tant que tu restes en autoédition, tu peux continuer à chercher la perle rare… et faire tes preuves en attendant.
Après, certains éditeurs refusent les textes déjà auto-édités, sous prétexte qu’ils ne peuvent le travailler à leur sauce… gageons que là encore, de bons chiffres de ventes pourraient changer la donne. De toute façon, ce que j’écris semble plaire… mais ne pas entrer dans une case préexistante assez précise pour le marketer facilement, donc à part faire mes preuves par moi-même, je n’ai pas d’autre solution…
Un petit mot pour vos lecteurs ?
Eh bien merci d’être tous les jours un peu plus nombreux à suivre Karine et Vincent dans leurs aventures, en embarquant à bord de l’odyssée « C’est arrivé en avril ». Ça fait chaud au cœur !
Merci aussi à mes premiers lecteurs sur le site des éditions Nouvelles Plumes. Sans leurs formidables retours, il est sûr et certain que je n’aurais jamais eu le courage de me lancer dans l’aventure de l’autoédition, et mes romans refusés seraient restés lettre morte…
Enfin, je terminerai par un rappel : de nos jours, les commentaires laissés par les internautes sur les sites marchands et autres sites de rating sont déterminants dans le succès ou l’échec d’un roman (mais aussi d’un album de musique, d’une photo, d’un resto, d’un hôtel, ou même du véto de mon chat…).
Voilà pourquoi je ne cesse de marteler ce message simple : « tu aimes ? Tu commentes ! » Sachant que ceux qui n’aiment pas ne se font pas prier… donc s’il vous plaît, commentez ! Ceci est d’ailleurs valable pour moi comme pour tous les autres auteurs dont vous pourriez apprécier les œuvres…
Philippe Meisburger, voilà qui est dit et au moins c’est clair et précis. Je vous remercie pour cet échange et à bientôt !