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Amis marseillais, voici l’occasion de découvrir et de parler avec l’auteure Irineï / Val Reiyel qui sera l’invité exceptionel de Prado Paradis Librairie ce samedi 02/11/2019 avec la saga ” Irineï et le Grand Esprit du Mammouth”.

Selon son auteure cette saga est “un véritable message de respect de la Terre et de tous ses habitants, humains et non-humains. Un message d’empathie à l’égard de tous les êtres vivants, une ouverture aux peuples ancestraux et à leur spiritualité chamanique si proche de la nature…”

A cette occasion, je vous propose un entretien avec elle afin de vous en dire plus sur “Qui est Val Reiyel ?”

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Val Reiyel, pouvez-vous nous dire qui vous êtes ?

D’une manière générale, je suis ce qu’on appelle « auteure ». Dans les détails, cela signifie que j’écris dans différents domaines, parfois sous forme de scénarios et parfois sous forme de romans.

Comment vous est venue l’envie d’écrire ?

Ce n’était pas vraiment une envie, mais plutôt quelque chose qui s’est imposé à moi, qui était facile. Toute petite déjà, à l’école, j’aimais inventer des histoires. Mes meilleures notes étaient en français (et en sport !) et particulièrement en « rédaction ». J’avais pas mal d’imagination… et ça a continué à l’âge adulte alors c’est devenu un métier.

Pour ceux qui ne vous connaissement pas, quel est votre style d’écriture ?

Le style varie suivant ce que j’écris. L’écriture d’un scénario est très différente de celle d’un roman. Et tout dépend aussi à quel public on s’adresse, enfant ou adulte. Quand on est auteur dans différents domaines, il faut être un peu caméléon…

Vous avez écrit un roman jeunesse en deux tomes, « Irineï et le Grand Esprit du Mammouth » Cette saga nous propose de partir en Sibérie pour une aventure palpitante. Pouvez-vous nous en parler ?

C’est en effet une grande aventure qui commence en Sibérie et se poursuit aux États-Unis, de la Californie à l’Arizona. C’est l’histoire d’Irineï, un enfant chaman sibérien, qui grâce à ses pouvoirs magiques de chaman, redonne la vie à un mammouth conservé dans le sol gelé depuis vingt mille ans.

Mais des paléontologues américains viennent déterrer ce mammouth et l’emportent à Los Angeles pour l’étudier. Là ils s’aperçoivent que son cœur bat toujours, que c’est une femelle et qu’elle porte un petit…

Alors Irineï quitte son désert de glace, sa tribu nomade d’éleveurs de rennes, sa famille et sa culture pour aller rechercher son mammouth à Los Angeles (gros choc de civilisation !). Il n’a qu’un but : ramener l’animal en Sibérie pour qu’il puisse vivre libre et heureux sur la toundra, et non enfermé toute sa vie dans un laboratoire d’étude. Pour y parvenir, il va devoir vaincre beaucoup d’obstacles et d’ennemis… et aussi vaincre ses peurs, grandir et prendre confiance en lui.

Comment vous est venue l’idée d’écrire ce roman ?

Il y a plus de vingt ans, j’ai travaillé pendant quelques mois dans une société de production de documentaires pour laquelle j’écrivais des sujets. Cette société était en train de tourner une série de documentaires sur l’extraction d’un mammouth en Sibérie.

Je me disais que ce serait super que ce mammouth puisse revivre (sans refaire Jurassic Park avec l’ADN) et l’histoire d’irineï est arrivée dans ma tête. Je l’ai écrite sous forme d’un projet de cinéma, mais à l’époque un tel projet de film était trop compliqué à monter : on n’avait pas les effets spéciaux qu’on a maintenant pour faire un mammouth réaliste… et on ne parlait pas encore d’écologie, qui est le thème central de cette histoire.

Ce mammouth a donc hiberné pendant dix-sept ans puis est devenu un roman… et actuellement de nouveau un projet de film.

Votre roman a gagné plusieurs prix, « Le Prix Plume Libre Imaginaire 2019 », « Le Grand Prix des jeunes lecteurs 2019 » et enfin « Le Prix coup de cœur du Rablog 2019 ». Pouvez-vous nous parler de ces prix?

Grâce aux votes des lecteurs de Plume Libre, il a en effet remporté le Prix Plume Libre Imaginaire en janvier 2019. En même temps, Irineï était sélectionné par des élèves de CM2 et 6eme au Maroc pour le Grand prix des Jeunes Lecteurs. Lorsqu’il a gagné par les votes de ces élèves, j’ai été invitée pendant une semaine à Casablanca en avril dernier et j’ai fait le tour de toutes les écoles françaises de la ville pour rencontrer les jeunes lecteurs.

Enfin Irineï a été sélectionné par des élèves de 5eme du collège Rabelais, partenaire du salon de Saint-Maur en Poche organisé par le célèbre libraire Gérard Collard (qui a parlé deux fois du roman au Magazine de la Santé sur France 5). Et il a remporté le prix « coup de cœur » de ces élèves. Rencontrer les jeunes lecteurs qui ont attribué un prix à votre roman est chaque fois un grand moment d’émotion et de bonheur que je souhaite à tous les auteurs…

Est-il en lice pour d’autres prix actuellement ?

Oui, il est en course pour le prix Ado de la médiathèque de Pornichet, près de La Baule. Là encore, ce sont des élèves de 5eme qui l’ont sélectionné avec quatre autres romans. On saura en avril 2020 si Irineï a remporté les votes ou pas…

Apparemment, il y a une autre sélection qui se profile, mais mon éditrice ne m’a pas encore dit pour quel prix… et peut-être d’autres que j’ignore encore !

Quels sont les retours de lecteurs que vous avez pu avoir ?

Je rencontre beaucoup de lecteurs dans les salons. Certains sont très jeunes, mais ce qui me touche particulièrement c’est que souvent Irineï est lu et apprécié par leurs parents et leurs grands-parents. C’est un roman classé « jeunesse » car le héros est un enfant de douze ans, mais il y a autour de lui beaucoup de personnages adultes qui ont leur propre problématique.

Donc je suis vraiment heureuse de constater que c’est plutôt un roman « multi-générationnel » Pour les retours, les lecteurs (enfants ou adultes) me disent souvent que c’est un roman qui les a fait rêver et voyager, mais qui les a aussi fait réfléchir sur l’écologie, la sixième extinction de masse des animaux qui a commencé, la destruction de notre planète, le lien que les occidentaux ont perdu avec la nature et les mauvais traitements que subissent les animaux dans notre monde moderne, notamment dans l’élevage industriel… je suis vraiment contente qu’ils soient sensibles à tous ces thèmes et qu’ils les comprennent si bien.

Nous allons avoir l’occasion de nous rencontrer ce samedi 02/11/2019 à la « Librairie Prado Paradis » de Marseille pour une séance de dédicace des deux tomes de votre roman, qu’attendez-vous de cette rencontre avec vos lecteurs ?

J’ai envie tout d’abord qu’ils viennent me voir, que je puisse avoir le plaisir de discuter avec eux… et qu’ils aient la curiosité de s’intéresser à ce roman, qui est pour moi bien plus qu’un livre: c’est un véritable message de respect de la Terre et de tous ses habitants, humains et non-humains.

Un message d’empathie à l’égard de tous les êtres vivants, une ouverture aux peuples ancestraux et à leur spiritualité chamanique si proche de la nature…

Où vos lecteurs pourront-ils venir à votre rencontre prochainement et avez-vous des projets à nous faire partager ?

Après Marseille, les prochaines dédicaces se feront à Guérande, Pornichet, Gennevilliers, Paris, Montreuil, Boulogne Billancourt… et d’autres salons attendent confirmation. Pour les projets, il y en a beaucoup… mais ce n’est pas encore le moment d’en parler…

Avez-vous un mot pour vos lecteurs ou pour vos futurs lecteurs ?

Oui, un mot en effet, un seul, mais très gros et très sincère : MERCI ! Et l’adresse du site sur lequel ils pourront trouver toutes les infos sur le roman s’ils le souhaitent : www.valreiyel.com .

Val Reiyel, Merci beaucoup d’avoir répondu à mes questions et à samedi.